Actualités de l'élevage

Put** que c’est dur !

Mon fils me dirait, maman on dit punaise ! 

Ouep. Il a surement raison. Mais quand même. Putain que c’est dur ! 

La gestion de la meute, les mises bas, les nuits blanches, les malades, les kilos de cacas,  finalement, ce n’est rien du tout. 

Le plus dur, dans le métier d’éleveur, quand arrive une portée de 10 bébés…. c’est de trouver les 10 bonnes familles. Celles qui seront parfaites pour nos bébés. Celles qui feront tout ce qui est en leur pouvoir pour intégrer le nouvel arrivant comme s’il était un nouveau membre de leur foyer et pas simplement un objet de déco. Celles qui auront un projet de vie avec cet animal, qui lui apporteront les soins nécessaires. 

Putain que c’est dur ! Que c’est dur de ne pas se planter … que c’est dur de ne pas céder à la tentation de filer le chiot à un profil qu’on ne sent pas totalement, parce que «  ça va ça passe quand même, ils ont pas l’air si mal », alors que le marché actuellement est plus que délicat et que bon nombre d’éleveurs se retrouvent avec leurs bébés sur les bras à 4, 5, 6, 7 mois …. Mais au fond non, nous, ce qu’on cherche, c’est LA FAMILLE. Celle qui sera idéale pour ce petit être ! La famille «  pas si mal », ce n’est pas suffisant et on le sait. La famille, pas si mal, elle nous expose à des négligences, à un abandon quand l’animal devient trop encombrant, à un animal pas forcément maltraité mais qui fera décoration dans le jardin parce qu’il perd ses poils dans la maison, … Cette famille, pas si mal, elle n’est pas à la hauteur de l’implication et de l’amour que l’on donne à nos bébés. Du coup, on se rend malade à tenter de trouver LA famille. Celle qui déchire tout … Et quand il faut en trouver 10 … putain que c’est dur !